SOMMAIRE
Bas carbone : une stratégie nationale appliquée au Bâtiment
La lutte contre le réchauffement climatique est assurément un des défis majeurs d’aujourd’hui et de demain. Pour freiner les hausses de températures et toutes ses conséquences pour la planète, les entreprises françaises s’engagent dans la voie de la neutralité carbone. Le secteur du Bâtiment est évidemment concerné, avec un objectif de décarbonisation quasi-complète d’ici 2050.
La lutte contre le réchauffement climatique est assurément un des défis majeurs d’aujourd’hui et de demain. Pour freiner les hausses de températures et toutes ses conséquences pour la planète, les entreprises françaises s’engagent dans la voie de la neutralité carbone. Le secteur du Bâtiment est évidemment concerné, avec un objectif de décarbonisation quasi-complète d’ici 2050.
- Guider l’évolution du mix énergétique vers une décarbonisation totale, pour la phase d’usage des bâtiments neufs comme anciens ;
- Inciter à une rénovation de l’ensemble du parc existant, résidentiel et tertiaire, afin d’atteindre un niveau équivalent au BBC ;
- Accroître les niveaux de performance « énergie » et « carbone » sur les bâtiments neufs dans les futures réglementations environnementales ;
- Viser une meilleure efficacité énergétique des équipements et une sobriété des usages.
Impact carbone : la RE 2020 prend les choses en main
La RE 2020 s’inscrit totalement dans cette démarche avec des exigences portant sur la réduction de l’impact carbone des bâtiments. Elle vise une baisse des consommations pour les bâtiments neufs, mais également une utilisation croissante d’énergies et de matériaux respectueux de l’environnement.
La nouvelle réglementation introduit des seuils d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser (abaissés en 2025, 2028 et 2031) sur une période de 50 ans, selon la méthode d’analyse du cycle de vie (ACV) dynamique. C’est le cas pour les émissions liées aux matériaux et équipements de construction mesurées par l’indicateur d’impact sur le changement climatique ICconstruction, mais aussi pour les consommations d’énergies avec l’ICénergie. Cette évolution nécessitera d’orienter les choix vers des solutions de constructions bas carbone, prenant en compte :
- L’extraction des matières premières
- La fabrication des matériaux et toutes les étapes de transport associées
- La mise en œuvre sur chantier
- Le traitement des déchets et le recyclage lors de la phase travaux
- L’éventuel remplacement, si l’ACV d’un produit est inférieure à 50 ans, et la phrase de déconstruction au bout de ces cinquante années.
D’autres indicateurs aident-ils indirectement à atteindre la neutralité carbone ?
Une sobriété énergétique orientée vers le bas carbone
La RE 2020 va faire la promotion des énergies renouvelables, réduisant ainsi l’empreinte carbone des bâtiments. En effet, pour le chauffage, le refroidissement, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage ou encore les déplacements dans les parties communes, l’exploitation de ressources non renouvelables devient très pénalisante, puisque sanctionnée par l’indicateur Cep,nr. Par ailleurs, l’exigence croissante en Bbio réclame de renforcer l’isolation et l’étanchéité des bâtiments, avec par exemple des solutions biosourcées, ou au moins mixtes. Cette sobriété énergétique agira, une fois de plus, au bénéfice du bas carbone.
Confort d’été : coup de froid sur la climatisation
En anticipation des futures canicules, la RE 2020 fixe des limites en matière d’exposition à des températures jugées inconfortables pour les occupants (en degrés heures). Ainsi, la construction doit prévoir des dispositifs efficaces : puits climatiques, brasseurs d’air, Cool Roof, rafraîchissement adiabatique… Autant de solutions disponibles chez SOPREMA. Mécaniquement, les utilisateurs du bâtiment, naturellement plus frais, pourront réduire leur utilisation de la climatisation et ainsi se rapprocher de l’objectif de neutralité carbone.