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Isolation par l’intérieur ou par l’extérieur : comment choisir ?
L’isolation thermique par l’intérieur (ITI) est possible dans le neuf ou la rénovation via différentes solutions aux caractéristiques diverses et souvent complémentaires une fois associées. L’épaisseur des matériaux est un point clé. En effet, l’installation sur les murs est synonyme de perte de surface. Les enjeux financiers, notamment pour des logements situés dans des secteurs où le prix au m2 atteint des sommets, sont déterminants. En contrepartie, l’ITI est souvent moins coûteuse et s’avère moins contraignante si l’aspect de la façade ne peut pas être changé. Autre avantage lorsque les murs sont anciens : l’ajout d’ossatures permet d’améliorer la planéité des surfaces et de faciliter le passage des réseaux.
L’ITI comme solution efficace de rénovation énergétique
Entre le décret tertiaire et la loi Climat et résilience pour les propriétaires bailleurs, difficile de passer à côté des travaux de rénovation énergétique. Selon l’état du bâtiment ou du logement, l’isolation thermique est souvent un préalable pour assurer une bonne performance, avec des consommations maîtrisées. Bien entendu, la pose d’isolants thermiques doit être complétée par d’autres équipements pour mieux maîtriser la température à l’intérieur : brise-soleil, végétalisation, pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques, solution de rafraichissement adiabatique…
Un choix pléthorique pour l’isolation d’un bâtiment
SOPREMA propose une large gamme d’isolants pour ITI mais aussi ITE. Les destinations sont variées : rampants combles, planchers combles perdus, murs maçonnés, ossature bois, cloisons distributives, sols ou encore planchers intermédiaires… La résistance thermique des matériaux est évidemment un point central. Elle dépend de la densité du produit et de son épaisseur. Dans les zones où les étés sont particulièrement chauds, avec un enjeu de confort d’été prépondérant, le déphasage thermique est aussi à prendre en compte.
Isolants biosourcés : parfaits pour le confort d’été
Fibre de bois, ouate de cellulose, textile… les isolants biosourcés se développent pour présenter des performances adaptées à chaque situation. Doté d’un excellent déphasage thermique et retenant le carbone, ils sont la solution idéale dans une optique de confort 4 saisons et de développement durable et pour atteindre les objectifs fixés par la RE 2020. Autre avantage, la gamme de produits biosourcés de SOPREMA, particulièrement les isolants à base de ouate de cellulose, offre de bonnes performances acoustiques.
ITI polyuréthane : la performance assurée
Le polyuréthane, comme les solutions SOPREMA Efimur Reflex, TMS dB (thermo-acoustique) ou SIS REVE SI, est particulièrement performant dans sa mission d’isolation thermique. Il est deux fois plus efficace que la laine minérale (de verre, de roche…) à épaisseur égale. Sa densité ne lui permet pas, en revanche, de présenter un bon déphasage thermique. La meilleure option : associer ce matériau à un autre isolant en les superposant avec par exemple un panneau semi-rigide entre chevrons pour le confort d’été et l’acoustique, et un doublage polyuréthane pour le thermique en un minimum d’encombrement.
Polystyrène extrudé : des forces spécifiques
Le polystyrène extrudé offre l’avantage de tenir l’humidité avec une stabilité hors norme. Généralement, cette caractéristique en fait l’allié de l’isolation par l’extérieur. Ce matériau peut aussi être recommandé pour isoler par l’intérieur des combles ou des garages, où l’humidité peut être importante. Le polystyrène extrudé XPS, de SOPREMA, est ainsi conseillé pour les combles non aménagés, lorsque le passage n’est pas fréquent (zone de stockage par exemple).