SOMMAIRE
Perméabilité à l’air : de quoi parle-t-on concrètement ?
La perméabilité à l’air est mesurée par un coefficient qui permet d’estimer la capacité d’un bâtiment à se montrer étanche aux flux d’air indésirables susceptibles de traverser son enveloppe. Ce coefficient, nommé Q4Pa-surf en m3/(m².h), vient caractériser le débit de fuite en mètres cubes d’air par heure et par mètres carrés d’enveloppe du bâtiment (hors plancher bas), en se basant sur une différence de pression de 4 Pa entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
La perméabilité à l’air, un point pris en compte par la RE 2020
Dans la continuité de la RT 2012, qui définissait déjà des critères de perméabilité à l’air pour certains types de bâtiments, la RE 2020 reprend à son compte ces seuils à respecter. La réglementation en vigueur fixe ainsi des seuils de perméabilité à l’air à ne pas dépasser : 0,6 m³/(m².h) pour les logements individuels et à 1 m³/(m².h) pour les logements collectifs, sur la base de tests réalisés in-situ. Pour tous les autres types de constructions (ERP, tertiaire, bâtiments industriels…), aucune exigence de résultat n’est encore imposée. Une valeur par défaut est alors prise en compte dans le calcul thermique et le test d’étanchéité n’est pas obligatoire.
La perméabilité à l’air : un point crucial par bien des aspects…
Si elle n’est pas encore suffisamment prise en compte pour certains bâtiments (centres commerciaux, ERP…), la perméabilité à l’air est un enjeu qui doit être appréhendé dès la phase de conception des bâtiments. Atteindre des seuils satisfaisants de perméabilité à l’air est un levier essentiel pour la réduction des consommations d’énergie et la cohérence avec les objectifs de performances énergétiques spécifiques de chaque bâtiment.
La perméabilité à l’air au service du confort et de la santé des occupants des bâtiments
L’un des principaux autres points concerne les risques accrus de condensation lorsque les niveaux de perméabilité à l’air sont trop élevés sur un bâtiment, avec toutes les conséquences négatives que cela implique. Abaissant significativement la qualité de l’air intérieur, la condensation est connue pour entraîner des dégradations au niveau du bâti mais aussi des difficultés pour le confort et le bien-être des occupants du bâtiment, en raison de la prolifération de moisissures à l’origine de divers problèmes de santé : irritations, asthme, rhinites…
Perméabilité à l’air des bâtiments à ossature métallique : l’expertise SOPREMA Entreprises
En quête continue d’amélioration de ses solutions destinées aux différents bâtiments, le Groupe SOPREMA apporte des réponses innovantes et performantes pour la perméabilité à l’air des ouvrages dotés d’une charpente métallique. Cette expertise se retrouve aussi bien dans la mise en œuvre, grâce à l’application de modes constructifs qui ont fait leurs preuves, que dans les spécificités de la solution développée et préconisée par SOPREMA Entreprises pour ce type de bâtiment.
Concrètement, cette solution repose sur la pose d’une membrane d’étanchéité à l’air par l’extérieur. Une option qui représente de nombreux bénéfices : préservation des risques de percement, absence d’impact par les points singuliers de la charpente métallique, mise en œuvre dans la continuité avec l’ensemble de la structure (toiture, raccordement aux menuiseries ou aux longrines), rôle de pare-pluie qui vient protéger l’isolant thermique en place…
La solution SOPREMA, réputée pour sa performance, s’appuie également sur une barrière pare-air HPV (Haute Perméabilité à la Vapeur d’eau) et sur le recours à un pare-vapeur. Complémentaires de la membrane d’étanchéité, ces systèmes protègent efficacement le bâtiment de toute forme de condensation, aussi bien au niveau de la toiture que de la façade.