Rapport du GIEC : aller plus vite sur la rénovation énergétique des bâtiments

Bilan carbone​ Biodiversité Cool roof​ & Ilots de chaleur Durabilité​ Economie circulaire et recyclage​ Matériaux écosourcés et biosourcés​ Performance thermique
5 min
Il y a urgence à agir face au réchauffement climatique. Telle est la conclusion d’un rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) paru en avril 2022 et qui pointe différents leviers d’action. Dans le bâtiment, les experts appellent à limiter le bilan carbone des constructions et à accélérer les travaux de rénovation énergétique.

SOMMAIRE

Rénovation énergétique des bâtiments : le rapport du GIEC 2022 appelle à plus d’action

Le 6ème rapport du GIEC s’est penché sur les solutions permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Ces préconisations ont pour objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, comme cela avait été convenu avec l’Accord de Paris en 2015 », expliquent les pouvoirs publics français.

Bon à savoir

Le dernier rapport des experts du climat membres du GIEC fait suite à deux précédentes parutions qui soulignaient déjà l’ampleur de la problématique. Le premier volet, dévoilé en août 2021, démontrait que le changement climatique était plus rapide que prévu. Le second, publié en février 2022, détaillait les effets, vulnérabilités et capacités d’adaptation à la crise climatique.

Rapport du GIEC et changement climatique : des leviers d’action clairement identifiés

Le dernier volet aborde de façon très concrète différentes initiatives qui peuvent permettre, selon les scientifiques, de freiner la montée des températures moyennes : « remplacement des énergies fossiles, captage du CO₂, limitation des émissions de méthane, réduction de la demande énergétique », ainsi que le détaillent les pouvoirs publics français.

Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et renforcer leur sobriété : deux défis identifiés par le 6ème rapport du GIEC

La sobriété des usages, la réduction de l’empreinte carbone et de la consommation énergétique sont des axes majeurs détaillés dans le dernier volet du rapport du GIEC. Ce document invite ainsi à réduire le recours aux énergies fossiles, à valoriser les solutions bas carbone et les techniques d’élimination du dioxyde de carbone (notamment à partir de végétaux). Les scientifiques jugent par ailleurs fondamental de trouver des leviers pour réduire la demande énergétique dans différents secteurs d’activité. Autant d’inclinaisons qui concernent au premier chef le secteur du bâtiment.

Le rapport du GIEC préconise de donner la priorité à des constructions bas carbone

La priorité pour le bâtiment est de participer pleinement à la transition énergétique et de réduire le bilan carbone des ouvrages sur l’ensemble de leur cycle de vie. Cela signifie des efforts à consentir de la phase de construction jusqu’à la fin de vie, en passant par la phase d’exploitation (chauffage, eau chaude sanitaire, etc.).

La Réglementation Environnementale 2020 (RE 2020) prévoit d’ailleurs une analyse du cycle de vie des bâtiments neufs. Cette évolution doit notamment inciter les professionnels à avoir recours au bois, aux matériaux biosourcés et géosourcés, et à davantage de mixité des matériaux. Dans le même temps, les experts du GIEC appellent à une meilleure absorption et stockage du carbone en utilisant la nature. La présence d’espaces végétaux, sur les façades et les toitures végétalisées, peut représenter une solution efficace pour favoriser ce stockage.

Réduire la demande énergétique grâce à des travaux d’isolation

Le rapport du GIEC situe le renforcement de l’isolation du bâti parmi les actions indispensables. C’est en effet l’un des principaux leviers pour réduire la déperdition de chaleur, et donc la consommation énergétique. Deux secteurs doivent être particulièrement surveillés au sein des bâtiments : les toitures, à l’origine de 25 à 30 % de ces pertes selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), et les murs, à l’origine de 20 à 25 % d’entre elles. Les travaux de rénovation énergétique doivent entre autres permettre de supprimer les ponts thermiques, ces zones où l’isolation des constructions est défaillante.

Travaux d’isolation thermique : les matériaux SOPREMA garantissent l’efficacité énergétique des bâtiments

Le Groupe SOPREMA est un partenaire d’expérience et de confiance des professionnels pour la réalisation de travaux d’isolation thermique des bâtiments. De nombreux produits isolants (fibre de bois, ouate de cellulose, autres matériaux biosourcés…) font partie du catalogue de l’entreprise et aident à garantir une performance énergétique élevée des bâtiments, en adéquation avec les enjeux bas carbone rappelés par le rapport du GIEC.

 

 

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