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Entre autres atouts, elles permettent de rafraîchir significativement l’air ambiant sur les toitures et contribuent ainsi à la réduction des îlots de chaleur urbains (ICU), de plus en plus fréquents avec les périodes de fortes chaleurs. Cependant, les pleines capacités d’une toiture végétalisée impliquent un entretien rigoureux et régulier, sous peine de voir vos installations se dégrader prématurément. Comment agir efficacement ? Nous vous présentons les règles essentielles à suivre.
Entretien de toiture végétalisée : des bonnes habitudes qui concernent des acteurs différents
Si l’entretien courant rassemble les actions les plus impactantes pour conserver la bonne santé d’une végétalisation en toiture, il est important d’avoir les bons réflexes en amont, dès l’installation des équipements sur le bâtiment. Communément appelée période de parachèvement dans le secteur du Bâtiment, la première phase d’entretien engage la responsabilité de l’étancheur et repose essentiellement sur la réception d’un ouvrage convenablement installé.
Un défaut d’installation présente en effet des risques forts de dégradation précoce d’un toit végétalisé, ainsi qu’une perte rapide des performances promises pour ce type d’équipements. La période de confortement suit directement la réception de l’ouvrage et précède le début de l’entretien courant, formalisé sous forme de contrat reconductible annuellement. Elle s’achève lorsque la couverture apportée par la végétalisation de la toiture atteint 80 % de l’ouvrage. Pendant ce laps de temps, le maître d’ouvrage est garant de l’entretien de l’installation.
Etanchéité et entretien de toiture végétalisée : un mariage de raison… et de nécessité
Porteuse de bénéfices pour le bâtiment, la végétalisation impose un entretien minutieux pour assurer des performances d’étanchéité sur la durée. Dans le cas contraire, les mauvaises surprises ne manqueront pas de rapidement se manifester et s’accumuler. Le développement de végétaux indésirables compte ainsi parmi les principaux facteurs susceptibles d’endommager l’étanchéité et l’isolation d’une toiture. Ne faites pas non plus l’impasse sur les contrôles et l’entretien sur les installations liées aux eaux pluviales. Un dysfonctionnement de ces dernières entraînera une mise en charge de la toiture, qui peut aller jusqu’à la destruction pure et simple de l’ouvrage si le problème s’inscrit dans la durée.
Quels sont les principaux actes d’entretien courant à prévoir pour les toitures végétalisées ?
Les entretiens à mettre en place sur une toiture végétalisée dépendent avant tout de la nature de la végétalisation mise en œuvre sur le bâtiment. Dans le cas d’une végétalisation extensive, il est recommandé de procéder à deux passages par an pour fournir des entretiens nutritifs aux végétaux, et ainsi garantir leur durabilité et leur bonne santé sur l’ensemble de l’année. Généralement, ces entretiens doivent être réalisés au printemps et en automne. Si la végétation qui recouvre la toiture du bâtiment est plus dense et arbustive, il convient de doubler le nombre d’entretiens en ajoutant deux passages pendant la période estivale. Toutefois, les visites réalisées en été n’ont pas vocation à apporter des éléments nutritifs pour la croissance des végétaux mais plutôt à procéder à un contrôle et à un éventuel désherbage.
Arrosage de toiture végétalisée : un acte bienvenu selon les conditions climatiques régionales
Pour la bonne vie d’une végétalisation de toiture-terrasse, la présence d’un point d’eau permettant l’irrigation des végétaux est essentielle. De plus, dans certaines zones géographiques particulièrement touchées par les périodes de sècheresse et de canicule, la mise en place d’arrosages automatiques réguliers s’imposent pour éviter d’exposer les végétaux aux conséquences d’une météo trop rude, et de perdre de facto les avantages promis par une toiture végétalisée.
Stress hydrique, désherbage, état sanitaire… Les nombreuses obligations de l’entretien des toitures végétalisées
Le but premier de l’entretien est de contrôler l’état sanitaire de la végétalisation qui recouvre la toiture. Cette vérification comprend de nombreux petits gestes indispensables : estimer le stress hydrique des végétaux, retirer les déchets et désherber manuellement les plantes indésirables, nettoyer les installations destinées à l’évacuation ou à la rétention des eaux pluviales, remise en place des substrats lorsque cela s’avère nécessaire… Pour certaines installations, la taille des végétaux ou la tonte de la pelouse, comme c’est le cas pour la solution Sopranature Green, fait partie des actions indispensables.